Qu’est-ce que l’arthroscopie de la main ?
Le mot arthroscopie se compose deux mots grecs : « Arthron » signifie « articulation » tandis que « Skopein » veut dire « examiner » ou « observer ». Ainsi, l’arthroscopie est littéralement l’examen de l’intérieur d’une articulation.
L’endoscopie est une méthode d’exploration regroupant toutes les techniques qui utilisent une optique capable d’avoir une vue à l’intérieur du corps.
L’arthroscopie est ainsi une de ces techniques qui n’est destinée qu’aux articulations.
De nos jours, il est possible que le chirurgien procède à l’endoscopie extra articulaire, c’est-à-dire qu’il crée un espace permettant à la caméra d’avoir accès aux alentours des tendons par exemple. Dans ce cas, on l’appelle tendinoscopie.
Description de l’arthroscope
C’est un tube, dont le diamètre varie entre 2 et 7 mm, où se trouvent des lentilles. Pour l’éclairage de l’intérieur du corps, un câble de fibre optique, contenu dans le tube, est relié à une source lumineuse. Et concernant le nettoyage, l’arthroscope contient un tuyau qui laisse passer un jet de sérum physiologique.
Principes de l’arthroscopie
De nos jours, l’arthroscopie est effectuée pour des gestes chirurgicaux sans une ouverture importante, c’est-à-dire qu’elle est utilisée à des fins opératoires. Autrefois, elle était utilisée à des fins diagnostiques.
L’anesthésie est effectuée en salle d’opération, et est générale ou bien le plus souvent loco-régionale. Des incisions, si petites qu’elle se referment seules et sans suture (à peine plus grande que le tube), sont nécessaires lors de l’arthroscopie. La première sert à recevoir l’arthroscope tandis que la deuxième permet le passage des mini-instruments chirurgicaux.
L’arthroscopie demeure respectueuse du corps opéré bien qu’il soit possible que le chirurgien ne doive inciser ailleurs. De nombres techniques, qui sont dites à « ciel ouvert », sont réalisables sous arthroscopie. Celle-ci permet simplement l’observation, et dans certains cas l’intervention, d’une cavité articulaire : tendons, ligaments et cartilages.
Un peu d’histoire
La première arthroscopie date en 1918. Au Japon, elle a été effectuée à l’aide d’un cystoscope. Mais c’est en 1958 qu’a été réalisée la première arthroscopie moderne par Dr Watanabe.
La technique a été apportée en France par le Docteur Dorfmann. D’abord, elle a été développée sur le genou, avant l’épaule et puis la cheville, la main ainsi que le coude.