Docteur Eddy Becquet
Chirurgien du pied
Hallux valgus Marseille
Hallux Valgus Cannes
Chirurgien du Pied
Docteur Becquet
Clinique Saint-George
Hall 3 – 3ème étage
2 avenue de rimiez
06100 Nice
Tél : 04 93 169 169
Chirurgie percutanée et mini-invasive pour le traitement de l'Hallux Valgus :
Anesthésie locorégionale
Un seul membre anesthésié
Opération en moins de 30 mn
Incision de 2mm à 2 cm
Chez soi le jour même
Autonomie complète du patient
Aucune rééducation
Reprise immédiate de la marche
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Prise en charge de l'opération du pied
Traitement de l'Hallux Valgus en 4 étapes
ETAPE 1
ADMISSION EN AMBULATOIRE
La chirurgie percutanée et mini-invasive permet une prise en charge ambulatoire.
ETAPE 2
ANESTHESIE
LOCORÉGIONALE
Bloc poplité ou bloc de cheville (où seul le pied est endormi).
ETAPE 3
L'INTERVENTION CHIRURGICALE
Dure environ 30 minutes par chirurgie percutanée et mini-invasive.
ETAPE 4
SORTIE LE JOUR MÊME
Après un passage en salle de réveil, sortie avec le dispositif antalgique.
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Définition de l’Hallux Valgus
Cabinet Dr Becquet
La clinique Saint- George
2 Avenue de Rimiez
06105 Nice
Tél : 04 93 169 169
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L’Hallux valgus, qu’est-ce que c’est ?
Sous son nom compliqué et savant, l’hallux valgus n’est ni plus ni moins un mal extrêmement courant mieux connu sous le sobriquet d’ « oignon ». Il consiste en une déformation du gros orteil. La bosse correspondant à la tête de l’os (le métatarse) grossit, devient inflammatoire et douloureuse.
La locomotion normale est gênée et aggrave le mal, provoquant un cercle vicieux. Le port des chaussures devient particulièrement douloureux. Cette maladie peut être associée à de l’arthrose de l’articulation concernée appelée hallux rigidus. Dans ce cas, les deux maux devront être traités.
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Causes de l’hallux valgus
-Cette affection touche le sexe féminin dans plus de 90 % des cas, le plus souvent vers l’âge de 50 ans, âge où l’imprégnation hormonale change du fait de la ménopause : ceci entraînerait une hyperlaxité favorisant la déformation du gros orteil.
-Dans 30 % des cas, on retrouve un facteur familial.
– L’excès pondéral favorise également la formation de l’hallux valgus.
-Le morphotype du pied est un élément primordial pouvant expliquer la déformation du gros orteil. En effet, dans 75 % des cas, l’hallux valgus est associé à un morphotype égyptien correspondant au cas où le gros orteil est plus long que le deuxième orteil.
Avec cette morphologie, le gros orteil est trop long pour pouvoir se positionner normalement dans la chaussure, notamment lorsqu’elle présente un bout pointu : il est ainsi contraint de se déformer en prenant en largeur la place qu’il ne peut prendre en longueur, d’où la déformation en hallux valgus.
A l’inverse, le pied carré (gros orteil de même longueur que le 2ème orteil) et le pied grec (gros orteil plus court que le 2ème orteil) sont beaucoup moins générateurs d’hallux valgus.
Du reste, l’un des objectifs de la chirurgie sera d’obtenir l’un de ses deux morphotypes lorsque le morphotype pré-opératoire est égyptien. Ainsi, on supprime par l’acte opératoire une cause de récidive.
-L’hyperlaxité n’est pas la seule cause de la prédominance féminine de l’hallux valgus, puisque l’on retrouve également le port de chaussures à bouts pointus et/ou à hauts talons.
Le traitement
Pour soulager immédiatement le patient, le port de chaussures ouvertes est préconisé, ou à défaut des chaussures souples et plates.
Des antalgiques peuvent également être prescrits dans certains cas.
Un podologue peut également, par des orthoplasties, aider à contrer la déformation des orteils. Cela n’est possible qu’au tout début de la déformation, cette technique n’étant pas efficace sur une déformation déjà acquise de manière fixe.
Par ailleurs le port de semelles orthopédiques peut être pertinent quand les orteils sont déjà en griffes et que les articulations sont déjà dans un état inflammatoire prononcé. Cela permet de diminuer l’appui sur ces articulations et donc de diminuer ce type de douleurs.
Ces traitements sont symptomatiques et ne vont pas empêcher la dégradation à terme du pied du patient. La seule solution efficace est la chirurgie.
Comment soigner l’hallux valgus ?
Si les traitements dits symptomatiques ne parviennent pas à enrayer l’évolution des déformations et des douleurs, seule la chirurgie peut véritablement soigner l’hallux valgus.
Le choix de la technique se fait avec le praticien. Il existe des techniques mini-invasives, avec des incisions faisant au maximum 2 centimètres, et des technique percutanées, qui reviennent à faires des incisions très petits, de l’ordre du millimètre.
L’intervention se passe sous anesthésie locale. Une sédation peut être proposée au patient s’il le souhaite. La personne opérée peut ressortir de l’hôpital le jour même.
Evolution spontanée de l’hallux valgus
Au début de l’évolution, la déformation du gros orteil est isolée : le principal motif de consultation reste les douleurs siégeant en regard de l’exostose, où l’on trouve le plus souvent une bursite inflammatoire pouvant s’ulcérer et aboutir à une infection. A la déformation classique, peut s’ajouter un trouble de rotation : l’orteil tourne sur lui même, si bien que l’ongle ne regard plus vers le zénith.
La déformation continue à évoluer pour son propre compte, si bien que l’hallux valgus finit par dévier latéralement les autres orteils. Ainsi apparaît tout d’abord, le syndrome du 2ème rayon correspondant à l’apparition d’une griffe sur le 2ème orteil poussé par le gros orteil qui prend sa place.
Cette déformation initialement limitée au 2ème orteil s’étend progressivement à l’ensemble de l’avant-pied.
Les orteils latéraux rétractés sous forme de griffes vont rentrer en conflit avec la chaussure d’où l’apparition de cors dorsaux douloureux.
Parallèlement, sous l’effet de la griffe, l’articulation métatarso-phalangienne va se sub-luxer voir se luxer, donnant lieu à l’apparition de métatarsalgies (douleurs à l’appui sur la tête métatarsienne).
Il est toujours préférable de corriger les déformations lorsqu’elles sont limitées au gros orteil, ce qui permet de simplifier le geste opératoire mais aussi les suites opératoires et de diminuer le taux de récidive.
Quels sont les objectifs du traitement chirurgical ?
Pour réduire la déformation du gros orteil, il va falloir réduire l’écart excessif entre le 1er et le 2ème métatarsien (réduction du métatarsus varus). Pour cela, on réalise une ostéotomie de Scarf permettant la translation du 1er métatarsien vers le 2ème métatarsien.
Le deuxième geste osseux sera réalisé dans la 1ère phalange par une ostéotomie, permettant de réaliser trois objectifs :
– une réduction du valgus phalangien (= déviation en dehors de la 1ère phalange) par la découpe d’un segment d’os en forme de coin
– un raccourcissement de la 1ère phalange permettant dans le cas d’un pied égyptien, qui pourrait être source de récidive post-opératoire en cas de non correction, de le transformer en pied carré ou grec.
– une correction d’un éventuel trouble de rotation dans le gros orteil, afin d’obtenir en post-opératoire un ongle regardant vers le zénith.
Ce traitement chirurgical pour être couronné de succès, ne doit pas être dissocié d’un protocole post opératoire rigoureux, aussi bien pour la reprise de l’appui que pour les traitements de l’œdème et de la douleur.
Les techniques chirurgicales.
Les techniques évoquées, mini-invasives et percutanées, si elles sont intéressantes, sont néanmoins plus difficiles à mettre en œuvre pour le praticien.
-La chirurgie percutanée
Cette technique est vieille de seulement 15 ans en Europe. Elle n’est pas propre au traitement de l’hallux Valgus ni systématique. Comme son nom l’indique, elle est réalisée à travers la peau, avec des fraises miniatures introduites après avoir fait des incisions très réduites avec des mini bistouris. Le chirurgien ne peut pas directement visualiser l’intervention. Il a bien sûr plusieurs outils pour se faire :
Le premier est la fluoroscopie. Elle consiste en l’emploi d’un appareil à rayon X de très faible puissance afin de rendre l’exposition du patient et surtout du chirurgien tout à fait acceptable. La technique ne permet bien sûr que de visualiser les os. Il s’agit surtout d’un moyen de contrôle pour un chirurgien chevronné qui peut ainsi voir les zones opérées.
Le deuxième est l'utilisation par le chirurgien son toucher et de son ressenti. La contrepartie est donc que seuls des chirurgiens très expérimentés peuvent utiliser la technique d’intervention percutanée.
Evidemment, bien pratiquée, elle n’a que des avantages. Elle est très peu invasive et permet une récupération rapide après l’opération.
-La chirurgie mini-invasive
Cette technique ne demande que des incisions inférieures à 2 centimètres. En revanche, le reste de l’opération est comparable à une chirurgie « classique », avec quelques entrées percutanées. L’ostéotomie en mini-chevron est par exemple une technique développée récemment qui permet de minimiser fortement la taille du champ opératoire.
Quand consulter ?
La consultation est vivement recommandée lorsque les douleurs gênent voire handicapent la personne lors de la marche ou lorsqu’elle enfile sa chaussure. Les douleurs peuvent être plus intenses sur les autres orteils, lorsqu’ils se recroquevillent en griffes, que sur le gros orteil en lui-même, si la maladie est déjà avancée.
Il faut donc expliquer au patient que la guérison ne pourra venir que du traitement du gros orteil, même si ce sont les autres orteils qui peuvent le faire davantage souffrir au moment du diagnostic.
Des personnes, notamment des jeunes femmes, consultent également pour des raisons esthétiques. La chirurgie permettant de traiter l’hallux valgus est alors totalement contre-indiquée.
Quels sont les critères pour se faire opérer ?
L’intensité de la douleur est le principal critère. Toutefois il ne faut pas attendre que la douleur devienne insupportable, car l’opération peut devenir plus lourde avec le temps.
Il est en effet plus aisé d’intervenir sur un hallux valgus précoce plutôt que sur la même maladie ayant évolué au point de déformer tout ou partie des autres orteils.
Ceci est d’autant plus pertinent que des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années, en particulier en ce qui concerne le caractère invasif des interventions, ce qui minimise les suites post opératoires.
Quels sont les avantages de ces techniques pour le traitement de l’hallux valgus ?
Les principaux avantages de ces techniques découlent de leur caractère peu invasif.
-Les douleurs sont considérablement réduites, ainsi que les gonflements et ecchymoses post opératoires.
-La reprise de l’appui est tout de suite possible
-Prise en charge en hospitalisation ambulatoire
-Une recupération plus rapide après l'opération
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Chirurgien du pied
à la clinique Saint George à Nice
Docteur
Eddy Becquet
Sa méthode
Qui est le Dr Becquet ?
Depuis plus de 15 ans, Docteur Becquet se passionne pour la chirurgie de l'hallux valgus. Conscient que les techniques traditionnelles pour opérer cette pathologie donnaient des suites longues et douloureuses, il s'est intéressé très rapidement aux techniques mini-invasive et percutanée qui permettent au chirurgien de travailler avec de petites incisions : l'impact traumatique est bien moindre sur l'hallux valgus opéré et permet ainsi une récupération rapide, tant sur la reprise de l'appui qui est immédiat qu'en matière de douleurs qui deviennent inexistantes ou très supportables.
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Pour obtenir une récupération encore plus rapide après chirurgie de l'hallux valgus, le Docteur Becquet, toujours à la recherche d'innovation, est devenu adepte du Fast-Track. Il s'agit d'une méthode de prise en charge du patient visant à prendre les mesures nécessaires pour maîtriser son stress post-opératoire afin de lui permettre une récupération plus rapide et diminuer sensiblement le risque de complications. Ainsi dans le cadre de la chirurgie de l'hallux valgus, le Docteur Becquet a mis en place avec son équipe une prise en charge de type FAST-TRACK associant :
Une information détaillée tant orale qu'écrite donnée au patient tout au long de sa prise en charge, contribuant ainsi à le sécuriser mais aussi à le rendre maître et acteur de ses soins
La technique chirurgicale mini-invasive et percutanée beaucoup moins traumatique sur les tissus grâce à la miniaturisation des incisions
L'anesthésie loco-régionale qui d'une part a facilité la prise en charge en ambulatoire et d'autre part a permis d'optimiser le contrôle de la douleur par un réveil très progressif du pied opéré
L'hospitalisation ambulatoire, en réduisant à quelques heures le passage du patient à la clinique, permet de diminuer sensiblement le caractère anxiogène d'une hospitalisation. En effet le patient préfère retrouver rapidement son environnement habituel.
Le suivi personnalisé à domicile est sécurisant pour le patient. Il va donc favoriser la récupération rapide après chirurgie :
– par l'intervention d'un prestataire de service et son équipe d'infirmiers libéraux qui fera le relais entre le patient et le chirurgien
– passage pluriquotidien au domicile du patient grâce à une application Smartphone
– coordinatrice du prestataire joignable 24h/24 en cas de problème
– rapport quotidien au chirurgien sur l'évolution post-opératoire de son patient
– informations orales et écrites données au patient sur son suivi opératoire ; l'information donnée par le prestataire et son équipe d'infirmiers est strictement identique à celle donnée par le chirurgien pour éviter toute discordance dans le discours qui est source d'anxiété chez le patient
– mise en place et suivi d'un diffuseur antalgique pour optimiser la gestion de la douleur post-opératoire, déjà bien maîtrisée par l'association technique mini-invasive et percutanée et l'anesthésie loco-régionale
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CURRICULUM VITAE
Ancien interne des hôpitaux de Lille 1997
Ancien chef de clinique des hôpitaux de Lille 2002
Nommé spécialiste en chirurgie de la Main et du Pied 2002
Diplômé inter-universitaire de pathologie chirurgicale de la Main 2002
Diplôme Universitaire de Microchirurgie vasculaire et nerveuse 2000
Diplôme Universitaire de réparation juridique du dommage corporel 2004
Diplôme inter-universitaire d’arthroscopie 2002
Chargé d’enseignement du diplôme national de chirurgie orthopédique et traumatologique 2003
Chargé d’enseignement du cours d’anatomie de la Main et du Pied 2002
Membre associé de la Société Française de Chirurgie de la Main
Membre de l’association Française de Chirurgie du Pied
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Cabinet
Retrouvez votre orthopédiste au 3ème étage du Hall 3 et n'oubliez pas votre carte vitale !
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Opération du pied | Hallux Valgus | Nice
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Chirurgie mini-invasive et percutanée
Intervention en ambulatoire
Reprise immédiate de l'appui
Une opération prenant une demi-heure.
L’opération peut se réaliser par chirurgie percutanée (incision de l’ordre du millimètre) ou mini-invasive (incision de l’ordre du centimètre)
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Quand est-il nécessaire de se faire opérer ?
Le critère essentiel est le niveau de douleur dont se plaint le patient. Pour une déformation similaire, le ressenti en termes de douleur peut être complétement différent d’une personne à l’autre. Lorsque la marche et le chaussage deviennent douloureux, il est primordial de mettre sur la table l’option de l’opération.
Un hallux valgus ne peut pas se résorber de lui-même, il va nécessairement se dégrader plus ou moins vite et évoluer progressivement vers une auto-déformation.
Plus l’intervention chirurgicale aura lieu au début de l’affection, plus elle a de chance d’empêcher définitivement toute récidive, et moins elle sera invasive.
En effet, les nouvelles techniques d’intervention pourront être utilisés, elles sont beaucoup moins lourdes et ont des suites post-opératoires en général limitées.
La chirurgie percutanée
C’est une technique apparue il y a quelques années et dont le recours est de plus en plus systématique pour l’hallux valgus. Bien exécutée, elle offre beaucoup davantages. Elle consiste à opérer à travers la peau, en pratiquant des mini incisions juste suffisantes pour faire passer des instruments miniaturisés.
Il n’est pas possible pour le chirurgien de voir directement ce qu’il réalise. Son toucher et son expérience vont être primordiaux. Néanmoins il dispose d’une technique complémentaire qui lui permet malgré tout d’avoir une vision sur le déroulement de l’opération : l’amplificateur de brillance par fluoroscopie.
Elle consiste à s’aider d'un appareil à rayon X très peu puissant mais qui permet de visualiser un élément clé dans le traitement de l’hallux valgus : les os. L’appareil est bien sûr qualifié et stérilisé, et son taux de rayons est suffisamment faible pour que les chirurgiens puissent l’utiliser très régulièrement sans risque. Notons que cette technique n’est qu’une aide et un prolongement du ressenti du chirurgien. Rien ne peut remplacer son savoir-faire et son expérience.
Les intérêts de cette technique sont évidents : les incisions sont très réduites, les douleurs sont moindres et la récupération est plus rapide. Elle permet d’éviter une hospitalisation.
Quel sera le niveau de douleur ?
Les techniques utilisées par le passé ont terni l’image de ce type d’intervention chirurgicale pour traiter l’hallux valgus. Les techniques mini invasives et les progrès dans l’anesthésie locale permettent d’avoir des opérations avec une douleur très réduite dans l’écrasante majorité des cas.
La sensibilité à la douleur n’étant pas la même selon les personnes, il n’est pas possible de garantir une intervention avec « zéro douleur ». Toutefois la pratique de cette intervention uniquement en ambulatoire est un signe que la gestion de la douleur post opératoire ne pose en général aucun problème sérieux.
La prise en charge de la douleur est réalisée très sérieusement malgré tout. La qualité de l’anesthésie locale va bien sûr permettre de ne pas ressentir de douleur pendant l’opération mais ses effets vont se prolonger au moins 12 heures, limitant les douleurs qui succèderaient immédiatement à l’intervention. C’est en effet dans ces heures qui suivent l’intervention que les douleurs peuvent se réveiller, et le fait d’avoir une analgésie prolongée au niveau de la zone opérée permet de diminuer le stress et l’anxiété post-opératoire.
Ce dispositif est complété par un dispositif spécial qui aidera le patient à gérer les éventuelles douleurs une fois l’hôpital quitté. Par le passé, le patient devait rester à la clinique sous perfusion pour disposer d’une seringue électrique.
Désormais le patient dispose d’un diffuseur antalgique à usage unique qui avec l’aide d’infirmières à domicile permet au patient de retourner chez lui au plus vite. Cela a plusieurs avantages non négligeables. Le patient peut en effet
– Manger chez lui et dormir hors de la clinique
– Être au calme par rapport à l’environnement bruyant d’une clinique
– Être entouré de ses proches sans restriction.
Les opérations pour soigner l’hallux valgus
Lorsque les options de traitements symptomatiques sont épuisées, seule reste la chirurgie. C’est la seule manière d’éradiquer la cause et la douleur. La technique qui sera employée doit faire l’objet d’un partage entre le patient et le praticien. Il existe en effet plusieurs approches. La première est la technique percutanée, qui ne laisse que des incisions quasi invisibles, et la seconde est dite mini invasive, et se réalisera avec des incisions limitées à 2 centimètres.
Les interventions se réalisent avec une anesthésie locale et une sédation (optionnelle). Le patient n’a pas besoin de rester le soir à la clinique, il peut ressortir tout de suite après l’intervention.
La technique mini-invasive
La chirurgie est dite mini invasive quand les incisions pratiquées sont de l'ordre de 2 centimètres. Toutefois les techniques employées à l'intérieur du pied restent similaires à la chirurgie dite classique.
Une fois les incisions réalisées, le chirurgien va mener à bien l’opération. En réalisant des ostéotomies grâce à des instruments spécifiques, dont la plupart s’inspirent de la technique percutanée.
Au bout de combien de temps pourrai-je marcher normalement ?
Les techniques employées permettent de reprendre appui sur son pied juste après l’opération, avec l’aide d’une chaussure spécifique que le patient devra garder environ une semaine. La reprise d’appui doit se faire avec l’ensemble de la plante du pied. En effet, il ne faut pas marcher en appuyant sur le côté du pied ou sur le talon. Cela n’est pas forcément évident et beaucoup de patients vont instinctivement ne pas respecter cette consigne. Il est normal d’appréhender la reprise de la marche après l’opération ; aussi on préconise un protocole progressif pour rassurer les patients.
La première semaine, la marche est autorisée mais doit se limiter au strict nécessaire. Il est recommandé de ne pas sortir de son domicile. Il faut éviter principalement le piétinement et le fait de rester debout de manière prolongée sans marcher. Lorsque le patient s’assoit ou s’allonge, on préconise de surélever le pied et la jambe.
La semaine suivante, le patient peut marcher en dehors de chez lui en y allant progressivement. Il faut limiter les périodes de marche à environ un quart d’heure, sans dépasser deux heures de marche par jour au total.
Augmenter progressivement sa quantité de marche en fonction de son ressenti. Il est conseillé d'abandonner définitivement la chaussure spéciale et de mettre une chaussure souple et plate comme des « baskets ».
L’arrêt de travail dépend de l’activité. Le travail peut être repris au bout de deux semaines dans les cas favorables. Il ne faut bien sûr pas que l’activité nécessite de beaucoup marcher ou de « piétiner » de manière répétitive. Dans le cas contraire, la période de convalescence devra être prolongée. En cas de reprise précoce du travail, il faut que la surélévation du pied soit possible quand le patient sera assis.
En général, par précaution, l’arrêt de travail prescrit est d’environ trois semaines.
Les nouvelles techniques de l'hallux valgus
Depuis plusieurs années des techniques beaucoup moins invasives ont vu le jour pour traiter l’hallux valgus. Elles consistent à réaliser des incisions très réduites au lieu d’avoir un grand champ opératoire. Elles sont donc plus compliquées à mettre en œuvre pour le chirurgien.
Les intérêts des interventions mini-invasives et percutanées pour soigner l'hallux valgus
La technique percutanée est très récente en Europe. C’est un outil qui doit être adapté à l’intervention. Elle n’est pas systématiquement employée pour l’hallux valgus et ne doit pas l’être. Elle consiste à faire une opération à travers la peau, en utilisant des instruments miniaturisés et dédiés à ce type d’intervention chirurgicale.
Ceci permet :
-Le fait que le patient ne reste pas hospitalisé
-Une récupération prompte
-Moins de gonflements et de douleurs
-Une possibilité de marcher très rapidement après l’intervention.
Comment gérer les pansements ?
Une semaine après l’opération, le premier pansement sera refait par le chirurgien. Les suivants seront à réaliser par une infirmière. Les infirmières libérales sont parfaitement qualifiées pour réaliser ces nouveaux pansements. Ils seront à changer tous les deux jours pendant deux semaines.
Au bout de deux semaines, les fils seront enlevés par l’infirmière et vous pourrez alors reprendre une douche et mouiller l'intégralité du pied opéré – le séchage du pied (avec éventuellement l'usage d'un sèche cheveux) est important pour éviter tout phénomène de macération de la cicatrice (présence de croutes lorsque la cicatrice est encore récente). Si des broches extériorisées ont été posées, votre cicatrice pourra également être mouillée à condition de bien sécher l’extrémité apparente de la broche.
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La récupération après chirurgie :
une phase rapide
LES MODALITES D’UN RETOUR À DOMICILE
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Encadré par les professionnels de santé, spécialistes de la chirurgie percutanée dans la région de Nice
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La réussite du retour à domicile est primordiale
C’est une condition de récupération et de succès incontournable et il convient de bien l’accompagner. Un suivi rapproché est alors déployé par l’intermédiaire d’interventions d’une équipe dédiée d’infirmières ou d’infirmiers libéraux. Ceux-ci feront les intermédiaires au quotidien entre le chirurgien et le patient :
Joignables en permanence à tout heure du jour et de la nuit
Présence plusieurs fois par jour au domicile.
Retour quotidien au chirurgien sur l’évolution du patient
Prise de note rigoureuse du suivi post opératoire et communication par écrit et oral des instructions et informations du chirurgien.
Mise à disposition d’un diffuseur antalgique pour une bonne gestion des éventuelles douleurs post opératoires
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Gestion de la douleur après l’intervention :
Lorsque le patient quitte l’hôpital ou la clinique, il dispose d’un dispositif spécifique qui permet une diffusion progressive de produits anti-douleur, par voie intraveineuse. Cela permet de compléter dans la durer, l'effet analgésique de l'anesthésie. Les antalgiques utilisés ne sont pas dérivés de la morphine, pour éviter les intolérances. Ce dispositif est un progrès dans la mesure où grâce à sa miniaturisation, le patient n'est pas obligé à rester allongé, contrairement aux perfusions classiques. Ce dispositif facilite la convalescence du patient et le rassure. Les infirmières libérales qui vont suivre le patient à son retour sont parfaitement formées à son utilisation.
Le patient peut ainsi :
-Rester chez lui la nuit, et éviter le bruit et l’anxiété liée à l’environnement hospitalier
-Être entouré de ses proches juste après l’opération ce qui le rassure et facilite la récupération.
La gestion de l’œdème post opératoire
La gestion de la douleur ne peut être pleinement efficace si les consignes pour limiter le gonflement du pied ne sont pas respectées. En effet l’œdème va distendre les tissus et engendrer une douleur.
Pour s’en prémunir les habitudes suivantes sont à mettre en place dès la fin de l’opération :
1) Surélever le membre opéré dès que le patient s’assoit ou s’allonge. En effet le retour veineux est favorisé ce qui va concourir à limiter l’œdème.
2) Le suivi du protocole de reprise de la locomotion dans les trois semaines suivant l’intervention. Le non-respect de ce protocole peut engendrer une résurgence de l’œdème et donc des douleurs. Pour rappel, voici les grandes lignes de ce protocole :
L’appui sur le pied doit être limité au strict nécessaire pendant la première semaine, et le patient doit rester à domicile. IL faut éviter de rester debout sans marcher, ou de piétiner.
La deuxième semaine, le patient peut sortir de chez lui en limitant le temps de marche à des périodes d’environ un quart d’heure, pas plus de deux heures par jour. La chaussure post opératoire pourra alors être enlevée définitivement au profit de chaussures souples, type "Basket".
Pendant la troisième semaine, le patient augmenter progressivement son temps de marche en fonction de son ressenti.
3) L’auto-rééducation qui va consister à
-Reprendre rapidement l’appui pied à plat après l’opération
-Se chausser avec des chaussures souples au bout d’une semaine
-Rependre la marche au bout d’une semaine hors du domicile
4) Le glaçage qui va consister à mettre une poche de froid lorsque le patient aura son pied surélevé en position assise ou allongée. Ceci permet de limiter le gonflement et l’inflammation et donc l’installation de la douleur.
Zoom sur le diffuseur antalgique
C’est un matériel à usage unique constitué d’un mini réservoir et d'une tubulure permettant la diffusion du produit.
Pas le biais d’un solide réseau d’infirmières libérales formées à l’emploi de cet équipement, le réservoir est rempli une fois par jour et un point est fait avec le patient sur son niveau de douleur.
Ce diffuseur est un progrès important dans la prise en compte de la douleur et permet au patient de rentrer chez lui, rassuré, et au plus vite.
Quand le dispositif est retiré, il est prescrit des antidouleurs classiques oraux pendant environ quatre jours. Au-delà de cette période la prise des antalgiques doit se faire en fonction du ressenti du patient.
Les trois dispositions visant à limiter la douleur (anesthésie locale, diffuseur portatif et traitement classique oral) obéissent à une philosophie qui vise à ne pas laisser s’installer la douleur et garder un bon niveau de confort pour le patient.
L’emploi du Fast Track, ou récupération rapide après l’intervention.
Le fast-track est un protocole créé il y a 20 ans au Danemark. Il vise à redonner au plus vite l’autonomie au patient après une intervention, par une prise en charge multifactorielle de sa récupération. Il recouvre des dispositions prises pendant l’opération et en gestion post opératoire, ainsi que des dispositifs antidouleurs.
Quel est l’objectif du fast-track ?
L’objectif est de limiter le stress psychologique et physique lié à une opération. Cela permet d’avoir une meilleure récupération et d’augmenter les chances de succès. Cela permet aussi de limiter les risques liés à des hospitalisations prolongées (maladies nosocomiale, troubles circulatoires etc.)
Quelle est sa déclinaison pour le traitement de l’hallus valgus ?
-L’emploi de techniques chirurgicales peu invasives comme les techniques percutanées et mini-invasives. Elles sont beaucoup moins agressives pours les tissus comme la peau, les tendons ou les muscles et permettent donc une bonne récupération.
-L’emploi d’une anesthésie loco-régionale qui implique un endormissement limité au strict nécessaire. Cela permet d’éviter une anesthésie générale source de lourdeur et de complication. L’anesthésie loco régionale permet également de garder un bon niveau d’analgésie post opératoire pendant plusieurs heures ;
-L’hospitalisation en hôpital de jour que permettent justement ces nouvelle techniques et les progrès dans l’anesthésie. Le patient retrouve ainsi rapidement ses habitudes ce qui réduit son stress et son anxiété. Cela contribue évidemment à avoir une meilleure récupération et ce dans les meilleures conditions.
-Un suivi rapproché chez le patient avec une équipe de prestataires. Ceux-ci assurent une surveillance quotidienne et un lien renforcé avec l’équipe soignante et le chirurgien. Cela permet de sécuriser les semaines cruciales qui vont suivre l’opération.
-Une coordination renforcée entre les intervenants péri-opératoires et les équipes hospitalières. Cela permet d’assurer un suivi permanent des patients. Les messages passés au patient sont parfaitement cohérents ce qui vise à le rassurer.
-Le patient ne fait pas que subir son intervention. Il est acteur et participe à sa guérison complète. Le patient est mis en situation de gérer sa propre douleur, grâce à une échelle employée avec l’aide des infirmières libérales.
-Enfin, il est à rappeler que le niveau d’information du patient sur le déroulement complet de sa prise en charge est primordial pour que les soins soient parfaitement maîtrisés et que les mesures complémentaires à mettre en œuvre après l’opération soient bien suivies.
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