Hallux Valgus Marseille
Définition de l’Hallux Valgus
Cabinet Dr Becquet
La clinique Saint- George
2 Avenue de Rimiez
06105 Nice
Tél : 04 93 169 169
Chirurgie Hallux Valgus Nice
L’Hallux valgus, qu’est-ce que c’est ?
Sous son nom compliqué et savant, l’hallux valgus n’est ni plus ni moins un mal extrêmement courant mieux connu sous le sobriquet d’ « oignon ». Il consiste en une déformation du gros orteil. La bosse correspondant à la tête de l’os (le métatarse) grossit, devient inflammatoire et douloureuse.
La locomotion normale est gênée et aggrave le mal, provoquant un cercle vicieux. Le port des chaussures devient particulièrement douloureux. Cette maladie peut être associée à de l’arthrose de l’articulation concernée appelée hallux rigidus. Dans ce cas, les deux maux devront être traités.
Chirurgie Hallux Valgus Nice
Causes de l’hallux valgus
-Cette affection touche le sexe féminin dans plus de 90 % des cas, le plus souvent vers l’âge de 50 ans, âge où l’imprégnation hormonale change du fait de la ménopause : ceci entraînerait une hyperlaxité favorisant la déformation du gros orteil.
-Dans 30 % des cas, on retrouve un facteur familial.
– L’excès pondéral favorise également la formation de l’hallux valgus.
-Le morphotype du pied est un élément primordial pouvant expliquer la déformation du gros orteil. En effet, dans 75 % des cas, l’hallux valgus est associé à un morphotype égyptien correspondant au cas où le gros orteil est plus long que le deuxième orteil.
Avec cette morphologie, le gros orteil est trop long pour pouvoir se positionner normalement dans la chaussure, notamment lorsqu’elle présente un bout pointu : il est ainsi contraint de se déformer en prenant en largeur la place qu’il ne peut prendre en longueur, d’où la déformation en hallux valgus.
A l’inverse, le pied carré (gros orteil de même longueur que le 2ème orteil) et le pied grec (gros orteil plus court que le 2ème orteil) sont beaucoup moins générateurs d’hallux valgus.
Du reste, l’un des objectifs de la chirurgie sera d’obtenir l’un de ses deux morphotypes lorsque le morphotype pré-opératoire est égyptien. Ainsi, on supprime par l’acte opératoire une cause de récidive.
-L’hyperlaxité n’est pas la seule cause de la prédominance féminine de l’hallux valgus, puisque l’on retrouve également le port de chaussures à bouts pointus et/ou à hauts talons.
Le traitement
Pour soulager immédiatement le patient, le port de chaussures ouvertes est préconisé, ou à défaut des chaussures souples et plates.
Des antalgiques peuvent également être prescrits dans certains cas.
Un podologue peut également, par des orthoplasties, aider à contrer la déformation des orteils. Cela n’est possible qu’au tout début de la déformation, cette technique n’étant pas efficace sur une déformation déjà acquise de manière fixe.
Par ailleurs le port de semelles orthopédiques peut être pertinent quand les orteils sont déjà en griffes et que les articulations sont déjà dans un état inflammatoire prononcé. Cela permet de diminuer l’appui sur ces articulations et donc de diminuer ce type de douleurs.
Ces traitements sont symptomatiques et ne vont pas empêcher la dégradation à terme du pied du patient. La seule solution efficace est la chirurgie.
Comment soigner l’hallux valgus ?
Si les traitements dits symptomatiques ne parviennent pas à enrayer l’évolution des déformations et des douleurs, seule la chirurgie peut véritablement soigner l’hallux valgus.
Le choix de la technique se fait avec le praticien. Il existe des techniques mini-invasives, avec des incisions faisant au maximum 2 centimètres, et des technique percutanées, qui reviennent à faires des incisions très petits, de l’ordre du millimètre.
L’intervention se passe sous anesthésie locale. Une sédation peut être proposée au patient s’il le souhaite. La personne opérée peut ressortir de l’hôpital le jour même.
Evolution spontanée de l’hallux valgus
Au début de l’évolution, la déformation du gros orteil est isolée : le principal motif de consultation reste les douleurs siégeant en regard de l’exostose, où l’on trouve le plus souvent une bursite inflammatoire pouvant s’ulcérer et aboutir à une infection. A la déformation classique, peut s’ajouter un trouble de rotation : l’orteil tourne sur lui même, si bien que l’ongle ne regard plus vers le zénith.
La déformation continue à évoluer pour son propre compte, si bien que l’hallux valgus finit par dévier latéralement les autres orteils. Ainsi apparaît tout d’abord, le syndrome du 2ème rayon correspondant à l’apparition d’une griffe sur le 2ème orteil poussé par le gros orteil qui prend sa place.
Cette déformation initialement limitée au 2ème orteil s’étend progressivement à l’ensemble de l’avant-pied.
Les orteils latéraux rétractés sous forme de griffes vont rentrer en conflit avec la chaussure d’où l’apparition de cors dorsaux douloureux.
Parallèlement, sous l’effet de la griffe, l’articulation métatarso-phalangienne va se sub-luxer voir se luxer, donnant lieu à l’apparition de métatarsalgies (douleurs à l’appui sur la tête métatarsienne).
Il est toujours préférable de corriger les déformations lorsqu’elles sont limitées au gros orteil, ce qui permet de simplifier le geste opératoire mais aussi les suites opératoires et de diminuer le taux de récidive.
Quels sont les objectifs du traitement chirurgical ?
Pour réduire la déformation du gros orteil, il va falloir réduire l’écart excessif entre le 1er et le 2ème métatarsien (réduction du métatarsus varus). Pour cela, on réalise une ostéotomie de Scarf permettant la translation du 1er métatarsien vers le 2ème métatarsien.
Le deuxième geste osseux sera réalisé dans la 1ère phalange par une ostéotomie, permettant de réaliser trois objectifs :
– une réduction du valgus phalangien (= déviation en dehors de la 1ère phalange) par la découpe d’un segment d’os en forme de coin
– un raccourcissement de la 1ère phalange permettant dans le cas d’un pied égyptien, qui pourrait être source de récidive post-opératoire en cas de non correction, de le transformer en pied carré ou grec.
– une correction d’un éventuel trouble de rotation dans le gros orteil, afin d’obtenir en post-opératoire un ongle regardant vers le zénith.
Ce traitement chirurgical pour être couronné de succès, ne doit pas être dissocié d’un protocole post opératoire rigoureux, aussi bien pour la reprise de l’appui que pour les traitements de l’œdème et de la douleur.
Les techniques chirurgicales.
Les techniques évoquées, mini-invasives et percutanées, si elles sont intéressantes, sont néanmoins plus difficiles à mettre en œuvre pour le praticien.
-La chirurgie percutanée
Cette technique est vieille de seulement 15 ans en Europe. Elle n’est pas propre au traitement de l’hallux Valgus ni systématique. Comme son nom l’indique, elle est réalisée à travers la peau, avec des fraises miniatures introduites après avoir fait des incisions très réduites avec des mini bistouris. Le chirurgien ne peut pas directement visualiser l’intervention. Il a bien sûr plusieurs outils pour se faire :
Le premier est la fluoroscopie. Elle consiste en l’emploi d’un appareil à rayon X de très faible puissance afin de rendre l’exposition du patient et surtout du chirurgien tout à fait acceptable. La technique ne permet bien sûr que de visualiser les os. Il s’agit surtout d’un moyen de contrôle pour un chirurgien chevronné qui peut ainsi voir les zones opérées.
Le deuxième est l’utilisation par le chirurgien son toucher et de son ressenti. La contrepartie est donc que seuls des chirurgiens très expérimentés peuvent utiliser la technique d’intervention percutanée.
Evidemment, bien pratiquée, elle n’a que des avantages. Elle est très peu invasive et permet une récupération rapide après l’opération.
-La chirurgie mini-invasive
Cette technique ne demande que des incisions inférieures à 2 centimètres. En revanche, le reste de l’opération est comparable à une chirurgie « classique », avec quelques entrées percutanées. L’ostéotomie en mini-chevron est par exemple une technique développée récemment qui permet de minimiser fortement la taille du champ opératoire.
Quand consulter ?
La consultation est vivement recommandée lorsque les douleurs gênent voire handicapent la personne lors de la marche ou lorsqu’elle enfile sa chaussure. Les douleurs peuvent être plus intenses sur les autres orteils, lorsqu’ils se recroquevillent en griffes, que sur le gros orteil en lui-même, si la maladie est déjà avancée.
Il faut donc expliquer au patient que la guérison ne pourra venir que du traitement du gros orteil, même si ce sont les autres orteils qui peuvent le faire davantage souffrir au moment du diagnostic.
Des personnes, notamment des jeunes femmes, consultent également pour des raisons esthétiques. La chirurgie permettant de traiter l’hallux valgus est alors totalement contre-indiquée.
Quels sont les critères pour se faire opérer ?
L’intensité de la douleur est le principal critère. Toutefois il ne faut pas attendre que la douleur devienne insupportable, car l’opération peut devenir plus lourde avec le temps.
Il est en effet plus aisé d’intervenir sur un hallux valgus précoce plutôt que sur la même maladie ayant évolué au point de déformer tout ou partie des autres orteils.
Ceci est d’autant plus pertinent que des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années, en particulier en ce qui concerne le caractère invasif des interventions, ce qui minimise les suites post opératoires.
Quels sont les avantages de ces techniques pour le traitement de l’hallux valgus ?
Les principaux avantages de ces techniques découlent de leur caractère peu invasif.
-Les douleurs sont considérablement réduites, ainsi que les gonflements et ecchymoses post opératoires.
-La reprise de l’appui est tout de suite possible
-Prise en charge en hospitalisation ambulatoire
-Une recupération plus rapide après l’opération
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