Se développant au niveau de la face postérieure ou antérieure du poignet, le kyste synovial du poignet est une tuméfaction.
Le kyste synovial n’est généralement pas considéré comme une gêne. Ça ne l’est qu’en cas de conséquences esthétiques ou bien par compression des autres compositions anatomiques (nerfs, tendons ou vaisseaux). Son développement peut être brutal, douloureux ou bien progressif sur des périodes de plusieurs mois. Parfois, il y a même des périodes de disparition du kyste synovial. Il apparait sous plusieurs formes : il peut être indolore, ou causer des douleurs locales ou irradiantes (vers le coude ou la main).
•Quelle est la cause du kyste synovial
Provenant généralement de l’articulation, le kyste synovial a souvent un rapport avec une lésion ligamentaire à caractère cicatriciel, qui entraine l’irritation de la membrane synovial entourant l’articulation. Suivit l’apparition d’une poche se remplissant de sécrétion ressemblant à de la gelée.
Lorsque les kystes sont situés au niveau des doigts, ils sont souvent dus à la gaine du tendon fléchisseur.
•Comment s’effectue le diagnostic d’un kyste synovial ?
En général, les examens complémentaires sont inutiles. Le diagnostic se fait lors de la consultation par un examen du poignet.
•Comment s’effectue le traitement du kyste synovial ?
Il n’est pas toujours nécessaire. S’il est indolore, le kyste de la main peut être laissé en place. Comme le conseille le Docteur Becquet, il est déconseillé de l’écraser car c’est peu efficace et douloureux à la fois.
Il peut être proposé une ponction et infiltration (corticoïde) sous contrôle échographie, mais le taux de récidive demeure très élevé.
Un traitement chirurgical peut être proposé lorsque le kyste, présent depuis au moins 3 mois, est fonctionnellement douloureux ou esthétiquement gênant. Le traitement, réalisé grâce à une courte incision au niveau du poignet, consistera en l’exérèse du kyste.
•Qu’en est-il de l’intervention chirurgicale ?
L’intervention est ambulatoire, c’est-à-dire qu’aucune nuit ne sera passée à la clinique.
L’anesthésie est locorégionale. Un garrot, placé à la racine du membre, empêchera tout saignement pour faciliter l’acte chirurgical.
•La chirurgie arthroscopique
S’appliquant au kyste du poignet, la chirurgie arthroscopique consiste en l’enlèvement de la totalité du kyste à l’aide d’une caméra et d’instruments miniaturisés introduits dans l’articulation par 2 courtes incisions.
Les avantages d’une telle intervention par rapport à la chirurgie à ciel ouvert est l’incision minime ainsi que la récupération plus rapide.
•La chirurgie à ciel ouvert
Si l’accès au kyste du poignet est difficile par endoscopie, l’ablation par l’intermédiaire d’une incision peut être nécessaire.
•Que se passe-t-il après l’opération du kyste synovial
Quelques séances de rééducation peuvent être nécessaires après l’opération. Hormis cela, une attelle de poignet est mise en place pour une durée de 10 à 15 jours, les doigts étant libres.
Les activités sportives nécessitant le poignet pourront reprendre 1 mois plus tard. Concernant les arrêts de travail, ils sont variables selon la profession.
•Quelles sont les complications possibles lors de l’opération du kyste synovial ?
•Dans 5 à 10% des cas, il y a une récidive. C’est la complication la plus fréquente.
•Pendant, un gonflement du poignet, peut limiter les aptitudes pendant quelques semaines.
•Mêmes si elles sont rares, les infections sont toujours possibles.
•Une algoneurodystrophie peut apparaître sous la forme d’une main raide, chaude, douloureux – le phénomène pet s’étaler sur 6 à 48 mois. Il est favorisé par le terrain anxieux du patient. C’est le cas de tous types d’interventions. Elle est apparait de manière imprévisible.